Dernière mise à jour 27 Janvier, 2013 pour Julio Muñoz
Un tribunal égyptien a condamné à mort ce samedi 21 accusé du drame du stade de football de Port-Saïd en février 2012, en el que 74 des gens sont morts et plus de 1.000 ont été blessés lors d'un violent affrontement entre ultras, avec une composante politique marquée, qui s'est déroulée dans le cadre de la période de transition menée par l'armée égyptienne après le renversement d'Hosni Moubarak.
Les supporters de l'une des équipes sont descendus dans la rue pour célébrer la condamnation prononcée par le tribunal, Pendant que les autres, ont créé des émeutes autour de la prison de Port-Saïd. Dans de tels affrontements, il y a eu au moins trente morts, entre eux, deux policiers chargés de la sécurité de la prison.
Le verdict sera “référé au Mufti” à la grande autorité religieuse du pays de ratifier la condamnation, comme d'habitude dans tous les cas qui se terminent par une condamnation à mort. Les autres 52 les accusés entendront leur verdict ensuite 9 de mars.
Le procès porte sur un total de 73 personnes impliquées dans les incidents du stade qui ont eu lieu le 1 Février 2012 lors du match entre Al Masry et Al Ahly. Malgré le fait qu'une confrontation purement limitée aux deux passe-temps était initialement soupçonnée, Quelques heures après les incidents, divers groupes d'opposition ont accusé le principal organe exécutif du pays de l'époque, le Conseil suprême des forces armées (CSFA), provoquer les événements.
Les critiques de l'armée comprenaient les Frères musulmans, la base du parti du président Mohamed Morsi, qui à l'époque accusait “une main invisible”, en référence au responsable du CSFA, Le Mariscal Mohamed Tantawi, des affrontements dans le stade.
Dix jours après le drame, les enquêteurs ont conclu que les actes avaient été planifiés à l'avance par des groupes ultras avec la possible collaboration de sympathisants de l'ancien régime de l'ancien président Hosni Moubarak, et aggravé avec la complicité des responsables du stade et des forces de police égyptiennes négligentes.
Les résultats du rapport de la commission d'enquête parlementaire répartissent les responsabilités entre l'Association égyptienne de football, pour avoir ignoré le danger de l'événement, les responsables du stade, et la sécurité de Port-Saïd, qui a agi d'une manière “négligent” et indiqué que les forces de sécurité n'ont pas répondu aux attaques des ultras, étant donné le petit nombre d'officiers blessés (une douzaine parmi les centaines de victimes).
Selon des sources proches de la rédaction du document, la violence aurait pu être planifiée à l'avance par un mélange d'ultras de l'une des deux équipes en collaboration avec “délinquants”, bien que le document demande non seulement de blâmer les violents.
Donc, le rapport entérine les vidéos de sécurité dans lesquelles on peut voir à quel point la Police reste impassible face aux affrontements, et accuse les responsables du stade de fermer les issues, augmenter le volume des haut-parleurs pour “couvrir le massacre” et éteins les lumières du stade, selon le journal Al Masry al Youm.
Le comité d'enquête a également recommandé d'enquêter sur la présence éventuelle de partisans du président déchu Hosni Moubarak comme instigateurs de la tragédie., ainsi que le comportement des ultras des deux équipes, dont beaucoup ont joué un rôle de premier plan dans les émeutes qui ont renversé le président Moubarak, ainsi que ceux qui ont eu lieu après le drame, et qui a laissé plus de 15 muertos.